Toute l'actualité des jeux pour Mac !
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Technique
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Design
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Interet
  • Descent 3
  • éditeur : Graphic Simulation
  • distributeur : Apacabar
  • type de jeu : FPS
  • configuration : Power PC 750 (G3) à 233 MHz, 128 Mo de RAM, une Voodoo ou un ATI 128
  • version de test : Version Import US, mais version FR disponible
  • les +/- :
    + Le mode Solo
    + Le mode MultiPlayer
    + La stabilité de la version Glide
    + Les graphismes sympa
    - Les Bugs de la version OpenGL
    - Les Bugs du code Internet avant la version 1.3.1
  • fiche de screenshots : Disponible

[16/03/2004 - ]

Décidément, tous les éditeurs de jeux vidéo ont décidé de donner un troisième volet à leurs sagas fétiches. Prenez ID Software avec son Quake III Arena, Aspyr avec son Tomb Raider III pour Macintosh ou encore GraphSim.com avec son Descent III. Et c’est de ce dernier que nous allons parler, le dernier descendant de la saga Descent, une des seules dont les joueurs Mac ont profité en même temps (ou presque) que les autres.

Premiers pas avec Descent III

Phase désormais inévitable à tout joueur sur ordinateur, et ce, quelle que soit la plate-forme : l’installation. Avec Descent III, vous n’avez pas de choix d’installation, et vous êtes bon pour libérer 250 Mo sur votre disque dur, ce qui est tout de même pas insurmontable avec les disques de maintenant. Ensuite, pour les non-possesseurs de cartes 3DFX, c’est le passage par la case OpenGL (la version 1.1.2 est sur le CD). Pour ceux qui ont une 3DFX, il n’y a pas de problème à partir du moment que vous possédez l’extension Glidelib3.x. Les retardataires qui n’ont pas les GameSprockets doivent les installer (version 1.5 au minimum). Et pour ceux qui n’ont pas compris qu’il faut obligatoirement une carte 3D pour profiter de ce jeu, c’est retour chez le revendeur.Après tout cela, petit passage par la partition mémoire pour ceux qui ont tout plein de RAM, et activation de la mémoire virtuelle pour ceux qui ont moins de 128 Mo de RAM (eh oui, Descent III consomme un Max., surtout si vous utilisez le mode OpenGL). Bon vous êtes fin prêt à affronter la bête.
Les possesseurs de 3DFX lancent " Descent 3 (Glide) " et les autres " Descent 3 (OpenGL) " (pour les étourdis, c’est le plantage à coup sur). Le jeu se lance et l’on arrive sur une scène cinématique comme on voudrait en voir plus souvent, c’est-à-dire belle et avec une super bande son (je vous conseille de la regarder d’un bout à l’autre). Ensuite c’est parti pour les réglages habituels : nom du pilote, configuration des touches, configuration de l’affichage et du son. Descent III possède un bon moteur graphique et si vous n’avez pas une grosse configuration, vous risquez d’avoir des saccades lorsqu’il y aura beaucoup d’ennemis ou lorsque vous passerez à l’extérieur. Par conséquent, les réglages doivent être fait dans une optique de performance, et cela en fonction de votre machine (je sais, je dis ça pour chaque gros jeu, mais bon tout le monde n’a pas un G4 500 avec 256Mo de RAM, et de nombreuses personnes surestiment leur machine). Bien une fois cette partie rébarbative finie, vous pouvez passer au jeu.
Attention, si vous utilisez la version OpenGL, passez le plus vite possible en version 1.3.1, car sinon vous aurez de gros problèmes de stabilité. Vous êtes prévenus.

Le Mode Solo

Tout est réglé, on peut commencer. Lors de votre toute première partie, vous aurez le choix entre commencer la première mission tout de suite, ou bien faire un tour par la mission d’entraînement qui vous aidera à vous familiariser avec le type de commande de Descent, un subtil mélange de simulation de vol et de first-person-shooter. Une jolie voix féminine vous guide durant les différentes épreuves, et fait des commentaires sur vos performances. À la sortie de ce petit échauffement, vous serez parfaitement prêt à affronter les hordes de robots du jeu.
Bon après l’entraînement, c’est parti pour le premier vol en solo, car comme vous l’avez certainement deviné, vous êtes le pilote d’un véhicule spatial qui bouge dans toutes les directions de l’espace (attention au mal de mer). Le mode solo est structuré en une suite de missions (classicisme pur et dur) et vos objectifs vous sont assignés au début ou durant la partie. La plupart du temps, il s’agit de détruire quelque chose, ou bien de trouver une clé ou un objet pour ouvrir de nouvelles sections du niveau (vous avez dit classique ?). Les niveaux sont assez compliqués et le niveau de difficulté va crescendo, c’est-à-dire que vous avez tout le temps nécessaire à acquérir les automatismes permettant de remplir des missions périlleuses. De plus vous possédez un Guide Bot (le même que celui de Descent II), qui vous indique le chemin dans le niveau afin de remplir les objectifs, trouver des power-ups, éteindre les feux, … Les seuls reproches que l’on puisse faire seraient la linéarité de l’action et le scénario qui n’est pas trop porteur. Mais bon, on ne peut pas tout avoir.Les ennemis font partie de 20 classes de robots (voleur, défense, assaut, policier, …). Ils sont particulièrement intelligents et surtout possèdent des armes variées et efficaces contre votre pauvre petit vaisseau. Ils ont tendance à attaquer en groupes, à vous tendre des embuscades et à aller chercher du renfort. Ils vous feront passer un sale quart d’heure.Question graphisme, c’est vraiment pas mal du tout. Les détails sont nombreux, les textures sont variées et les ennemis sont très bien animés. Les effets de lumière et les explosions sont vraiment magnifiques. Les cinématiques de fin de missions sont de la qualité de celle de l’intro. Bref c’est vraiment du bon boulot. D’autant plus qu’il y a maintenant des scènes en extérieur, et que les musiques et les bruitages sont de très bonne qualité.
Voilà un mode Solo comme on n’en fait plus ! Un jeu prenant et sans trop de temps mort !

Le Mode MultiPlayer

Il y a deux modes de connexion avec Descent III : le Parallax Online et le TCP/IP. Le mode TCP/IP est simple à utiliser et les parties sont très stables, mais pour trouver des parties, ce n’est pas très facile. Le Parallax Online est une sorte de BattleNet avec des chambres de Chat, et des parties en cours à tout moment de la journée et partout dans le monde. Les parties sont là aussi très stables.
Le mode Multiplayer de Descent III est très proche de celui de Unreal Tournament avec ses neufs modes de jeux différents (bien qu’assez proches les uns des autres) :

- Anarchy : C’est le bon vieux Free for All. Ça tire de partout et l’on s’amuse bien
- Hyper-Anarchy : C’est comme le mode Anarchy, sauf qu’une Hyper Orb est positionnée aléatoirement dans le niveau et que le premier qui la trouve gagne des points de bonus.
- Team Anarchy : Le Free for All en équipe. Une occasion de se faire des amis et beaucoup d’ennemis.
- Robo Anarchy : C’est un Free for All, dans lequel on rajoute quantité de robots pour corser le tout. Plus on est de fous, et plus on rit.
- Hoard : Dans ce mode de jeu, chaque joueur qui se fait tuer libère une Hyper Orb. Le jeu est de récupérer un maximum de ces Orbs et de les ramener dans sa base. Un autre mode de jeu bien sympa pour les longues soirées.
- Monster Ball : Reprise du fameux Qpong : Une grosse balle, deux équipes de joueurs armés jusqu’aux dents et deux buts. Je vous laisse deviner ce qu’il faut faire pour avoir des points.
- Entropy : Le but du jeu est d’infecter le camp de l’équipe adverse avec un virus informatique. Le mode des hackers !
- Capture the Flag : décidément ce cher Zoïd a eu une super idée en créant ce mode de jeu.

Descent III possède un mode multiplayer vraiment bien fournis et très efficace. Il n’a pas à rougir devant les superproductions que sont Unreal Tournament et Quake III Arena.

Conclusion.

Descent III est un très bon jeu que je conseille à tout le monde, fana de Descent ou non. Il est complet, au moyen de son mode solo agréable et son mode multiplayer très efficace, ce qui est très rare. De plus il est facile à prendre en main et les heures de jeu s’enchaînent sans aucun problème. Ce troisième épisode de la série Descent à pratiquement tout pour lui, et c’est le meilleur de trois. Jetez-vous dessus sans réfléchir.