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50
Technique
61
Design
50
Interet
  • Spiderman
  • éditeur : Aspyr
  • distributeur : Apacabar
  • type de jeu : Aventure/Action 3D
  • configuration : G3 , 64 Mo de RAM, MacOS 9/X, une carte 3D OpenGL
  • version de test : Version Française
  • les +/- :
    + C'est Spidey !
    + Prise en main correcte, et les tutoriaux
    - Gestion affreuse de la caméra
    - Monotonie, et durée de vie faiblarde
    - Moteur 3D d'un autre âge
  • fiche de screenshots : Disponible

[16/03/2004 - ]

N’avez-vous jamais rêvé dans votre plus petite enfance de disposer des super-pouvoirs de vos super héros préférés ? Ne me dites pas que vous n’avez pas un jour voulu voler, ou avoir en votre possession une force surhumaine qui vous permettrait de tuer tous les vilains pas beaux de la planète en un seul coup de poing. Mais depuis toujours vous vous sentez frustré parce que ces pouvoirs sont réservés aux héros de bande dessinée ou de dessins animés. Cependant, estimez-vous heureux, car vous allez enfin pouvoir disposer de ceux-ci, dans un jeu vidéo...

Les bonnes blagues du monte en l'air ...

Ne vous inquiétez pas, je ne vais pas vous détailler l’histoire de Peter Parker, alias Spider-Man. Ce serait à la fois trop long et vous prendre pour des ignorants (qui ne connaît pas Spiderman ?). Par contre un petit résumé de l’état de l’intrigue au début du jeu s’impose. Spider-Man est un super héros pas très aimé de la population, et encore moins de la police. Et les choses empirent brusquement lorsque durant une conférence du docteur Octavio Octupus, un faux Spider-Man, aidé de Venom, s’introduit dans la salle pour voler une invention. L’heure est grave pour le véritable
Spider-Man qui se trouve à ce même moment dans la salle en tant que journaliste pour le Daily-Bungle. C’est moi ou il n’y a qu’une seule personne pour prouver l’innocence de Spider-Man ? En avant pour l’aventure !
Un des grands points forts de Spider-Man est la possibilité de se déplacer partout dans la ville, dans tous les sens, de toit en toit, et ce quand vous le voulez. Vous pourrez toujours vous amuser à parcourir et re-parcourir la ville, il y aura toujours une surprise au coin d'une rue. Car ayant commis un crime, inutile de vous préciser que la police est à vos trousses, et que, bien entendu, l’ensemble de vos ennemis jurés tels Venom, Mysterio, le Lézard, et bien d’autre encore seront là pour vous barrer la route. Le jeu est une immense course-poursuite à travers la ville pour tenter de retrouver l’imposteur et le fruit de son larçin.

Allez, hop, on y va... En route pour l’aventure !

Durant le jeu, vous aurez le contrôle total de Spider-Man. Vous allez donc pouvoir utiliser les toiles d’araignée pour vous déplacer, paralyser vos ennemis ou encore les attaquer. Mais un autre des étonnants pouvoirs de Spider-Man sera également là pour vous venir en aide dans bien des situations : le sens d’araignée . Il vous signalera la présence d’ennemis autour de vous.
Une fois votre personnage bien en main, et les fonctions de base assimilées grâce aux différents entraînements disponibles, vous allez pouvoir partir à la recherche de l'imposteur. Et là, vous vous allez vous heurter à quelques petits problèmes de caméra. En effet, utilisant le moteur de Tony Hawk Pro Skater 2, la gestion des caméras n’est pas tout à fait adaptée à un jeu d’aventure en 3D. Imaginez-vous en train de courir dans un sens, puis vous devez faire demi-tour rapidement, parce qu’un ennemi vous tire dans le dos. Il vous sera alors impossible de voir directement ce qui se passe. En effet vous verrez d’abord Spider-Man courir vers vous et non pas ce qui se trouve devant lui. Le seul moyen d’y remédier sera soit d’attendre que la caméra se remette en place toute seule, ce qui peut prendre un bout de temps, ou alors de lâcher les commandes pour que la caméra se remette en position immédiate. Vous comprenez donc que dans les deux cas vous vous retrouvez totalement impuissant pendant des périodes de temps qui pourront souvent vous être fatales. Ce problème se fera d’autant plus ressentir lors de passages dans un labyrinthe assez étroit.

100 fois la même chose ...

Du coté de la progression dans le jeu, on reste le traditionnel avec un découpage en niveaux avec un boss à la fin de chacun. Le jeu comporte 8 niveaux certes différents d'aprés la notice, mais on reste toujours dans Big Apple, et les décors ne varient pas énormément. Au long des niveaux, vous aurez quand même droit à différents modes de jeux : se retrouver dans un labyrinthe, quelques énigmes, course-poursuite sur les toits... Mais bon, on a plus ou moins l’impression de tourner en rond et de faire cent fois la même chose. Et une fois arrivé au terme du jeu, vous resterez très certainement sur votre faim.

Le tisseur a une sale gueule

Passons maintenant à ce que tout le monde considère souvent comme le critère principal d'un jeu (ndrc : même si c’est une CONNERIE que de ne considérer que la partie graphique d’un jeu) (ndrca : absolument...), c’est-à-dire les graphismes. Comme précisé plus haut, Spider-Man utilise le moteur graphique de Tony Hawk Pro Skater 2, développé à la base pour la Playstation de Sony. Autrement dit, ne vous attendez pas à une révolution en termes de graphismes, mais au moins cela a l’avantage de ne pas demander une configuration énorme pour pouvoir le faire tourner. En effet, une simple Rage Pro sur un petit G3 convient parfaitement à faire tourner le jeu, que ce soit sous Mac OS 9 ou Mac OS X. On notera quand même de nombreux glitches graphiques, et des polygones qui donnent l’impression de trembler.

Mouais, bof ...

Spider-Man n’est certes pas un très reès mauvais jeu, mais ... C’est une adaptation plutôt correcte du comic, qui ne révolutionne pas le genre aventure-action 3D, et souffre quelques grave problèmes de gameplay qui en rebuteront plus d'un (la caméra ... aie aie aie). De plus que la durée de vie n’est pas vraiment folichonne. Bref, un petit jeu qui peut trouver son public auprès des enfants et des joueurs occasionnels possédant une petite configuration ... mais sans plus.