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60
Technique
70
Design
78
Interet
  • No One Lives Forever
  • éditeur : MacPlay
  • distributeur : Apacabar
  • type de jeu : FPS
  • configuration : G4 500, 256 Mo de RAM, 1 Go de DD, une carte 3D 16 Mo, MacOS X.1.4
  • version de test : Version Française
  • les +/- :
    + Humour extra !
    + Ambiance sonore
    + Histoire bien foutue et bien menée
    - Moche ...
    - Performances
    - Leveldesign a revoir
  • fiche de screenshots : Disponible

[16/03/2004 - ]

Grrooovy Baby ! Si aucun des jeux basés sur les aventures de James Bond ne sont sortis sur Mac, maintenant nous avons No One Live Forever. C'est certes un James Bond plutôt Kitsh que nous propose Apacabar, mais c'est ce qui fait tout son charme. Partons combattre le SPECTRE, ... euh, non, l'HARM en compagnie de Cate Archer.

Une histoire niquedelique !

Le jeu débute quand les chefs de l'UNITY décident d'envoyer Cate Archer et Bruno Lawrie au Maroc pour protéger un ambassadeur. Il faut dire qu'ils n'ont plus trop de choix : Dimitri Volkov, tueur de son état, a abattu la moitié des agents secrets de l'UNITY en une semaine. Une fois la-bas, Cate et son mentor vont se retrouver au centre d'une terrible machination orchestrée par l'HARM, une puissante organisation criminelle secrète. Vous êtes dans les problèmes jusqu'au cou ... et il vous faudra découvrir les tenants et les aboutissants de toute cette affaire qui a coûté la vie à votre mentor. Un scénar tout à fait James Bondien, dans lequel vous serez très vite immergé.
Le jeu est une vraie parodie des films d'espionnage des années 60 avec un humour vraiment décapant (surtout dans la seconde partie du jeu). Et tout au long du jeu vous rencontrerez une foule de personnages typiques pour ce genre de films. Dimitri Volkov en est l'un des meilleurs exemples. Costume et lunettes noires, la petite rose rouge laissée sur les cadavres de ses victimes, etc. ... Un vrai régal. Les personnages subalternes sont du même calibre, comme par exemple, les hommes de mains Marocains avec le petit chapeau bordeaux sur la tête.

LevelDesign ? Vous avez dit LevelDesign ?

L'histoire est servi par un design tout à fait approprié: c'est kitsh à mort ! Tenues criardes, mélanges de tons pastels et flashys , gadgets à mourir de rire, etc. .. Tout est à l'avenant. Il est toutefois dommage que le moteur 3D ne soit pas du tout à la hauteur. Les textures sont tres peu précises et la modélisation est particulièrement basique, si ce n'est pour les personnages et les armes. Il faut dire que le moteur 3D utilisé par le jeu est la version 2.5 du moteur Lithtech ... et que ça date ! On est loin de tous les derniers jeux qui utilisent le moteur 3D de Quake 3. Et puis surtout, ça rame ! Je n'ai pourtant pas une petite machine, mais MOHAA tourne cent fois mieux à une résolution supérieure (toutes les options activées sur les deux jeux).

Question gameplay, c'est propre, même si on a l'impression d'avoir le cul entre deux chaises. Il faut théoriquement se la jouer infiltration, agent-secret, mais en avançant comme une brute, ça marche très bien. On a du mal a savoir ce que les développeurs ont voulu faire exactement.

Pour ce qui est de l'architecture des niveaux, on va dire que l'on touche LE point noir du jeu. Les niveaux sont extrêmement linéaires. Ce n'est pas forcement un problème quand les niveaux sont bien foutus. Mais dans la plupart des niveaux, le leveldesign est plutôt calamiteux. On n'arrive pas à savoir si on est en train d'avancer, ou de tourner bêtement en rond. Et certains items important sont pratiquement inaccessibles. J'avoue avoir eut envie de jeter mon clavier par la fenêtre. Enfin, heureusement, vous aurez de nombreux types d'objectifs différents à accomplir, et vous aurez aussi la possibilité de sortir un peu de l'ordinaire avec des séquences de saut en parachute, ou de moto-neige. Le moteur 3D Lithtech donne des graphismes moches, mais il est extrêmement scriptable.

Holà qui va la, Inspecteur Gadget ...

L'arsenal du jeu est particulièrement bien fourni. Outre les armes de base genre pistolet à silencieux, saturday night fever , AK 47, ou autres petits fusils mitrailleurs et fusils snipers, vous aurez accès a tout un panel de gadgets. Ils vous seront fournis et expliqué par la "boite à jouets" avant chaque début de missions dans la salle d'entraînement. On dirait la parfaite panoplie de la James Bond Girl : barrette à cheveux empoisonnée qui peut servir à crocheter les serrures, rouge à lèvres explosif, produit pour faire disparaître les cadavres, etc. ... Que du bohneur.

L'ambiance sonore de No One Lives Forever est aussi réussi que l'arsenal. Les voix des différents personnages sont parfaitement dans le ton de l'aventure. Dimitri Volkov a un accent Russe impitoyable, le gars des highlands a un accent terrible, etc... Vraiment un gros travail sur les voix, qui restent par contre anglaises, tout comme les textes affichés à l'écran.Tiens, puisque que l'on parle de voix, il est dommage de noter que lors des discussions, quelques soient vos choix, on arrive toujours au même résultat. Pour un jeu d'espionnage c'est un peu dommage. Qui a dit linéaire ?Les musiques sont tout aussi bonnes que les voix. Elles s'accordent très bien avec les niveaux, et sont vraiment dans l'esprit du jeu. A noter qu'un CD avec les pistes audios est présent dans la boite du jeu.

Et à plusieurs ?

Bon, franchement, ce n'est pas le mode multiplayer de No One Lives Forever qui pourrait motiver son achat. Il propose deux modes de jeux : un CTF nommé UNITY vs HARM, et le bon vieux deathmatch. Deux modes de jeux qui souffrent grandement du fait que les armes ne sont pas du tout équilibrées, du manque de joueurs disponibles, et des maps qui ne sont pas franchement intéressantes à jouer.

Conclusion

NOLF souffre de quelques gros défauts, mais possède tout de même quelques atouts de taille : son histoire, l'humour, l'ambiance et une très bonne durée de vie (cela faisait longtemps qu'un FPS ne m'avait pas demandé plus de 10 heures de jeu). A vous de voir ce que vous en pensez, mais dans le fond, j'ai bien apprécié ce jeu.