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75
Technique
85
Design
91
Interet
  • Total Annihilation
  • éditeur : MacSoft
  • distributeur : MacSoft
  • type de jeu : Stratégie Temps Réel
  • configuration : PPC à 180 MHz, 48 Mo de Ram, 500 Mo de Disque Dur
  • version de test : Version Française
  • les +/- :
    + L’aspect tactique
    + Le nombre et la variété des unités
    + L’édition Gold (3 C
    + ROM) pour pas cher
    - L'interface un peu vieille
    - Les 450 mb sur le disque pour utiliser les deux data
    - discs.
    - Pas d’éditeur de niveau
  • fiche de screenshots : Disponible

[16/03/2004 - ]

Total Annihilation sort enfin sur Mac deux ans après la version PC (on a failli attendre). A l’époque, les fadas de jeux de stratégie attendaient Starcraft qui peinait à sortir. Alors Cavedog (l’éditeur) avait lâché une bombe avec TA et lorsque Starcraft est sorti ça avait saigné entre les deux jeux. Sur mac, le choc n’a pas eu lieu vu que Starcraft est sorti y a un moment déjà... Reste à savoir si TA vaut encore la peine qu’on l’achète ? Ben ma réponse est oui et sans hésitation.
Certes le jeu n’est plus de première jeunesse, les images sont un peu trop pixellisées et, en fin de compte il fait un peu moche à côté des finissions de Starcraft. Mais ne boudons pas notre plaisir ! De toute façon TA ne cherche pas à faire joli, mais efficace... Car si l’originalité n’est pas au rendez-vous (ben oui quoi de plus banal que deux camps qui s’affrontent à coup de morgensterns afin d’effacer l’autre adversaire de la surface de la planète ?) la richesse du jeu réside dans la multitude d’unités à disposition de chaque adversaire ainsi qu’à de nombreuses idées originales.

Bon plantons le décor...

Le champ de bataille se situe dans le futur (genre Terminator). Deux tribus, les cors et les arms, se foutent sur la tronche par robots interposés. Ces robots ayant reçu, on ne sait pas comment, un esprit humain afin de pouvoir agir de façon plus ou moins autonome. Et grâce à la nanotechnologie, ces robots sont capables de se multiplier à l’infini ou presque... Ensuite c’est à vous de prendre la direction des opérations et de diriger les deux fractions dans deux campagnes où le but est d’annihiler totalement votre adversaire (d’où le titre :-) ).

Pour le jeu en lui-même, la gestion des ressources est plus simple que celle de Starcraft. Elle se résume à récupérer du minerai à partir de gisement à ciel ouvert et à produire de l’énergie à partir de capteurs solaires, d’éoliennes, de centrales marémotrices... Cette simplification permet de se concentrer sur la partie intéressante : la production d’unités combattantes, et il en existe plusieurs dizaines (des robots soldats, des véhicules blindés, des bateaux, les unités amphibies, des sous-marins et des avions), et la construction de structures fixes (près de 65 dont des centrales de production d’énergie, des usines de production d’armements, des tourelles de gardes,...). Au début, seul le Commandeur peut construire les bâtiments de base, recycler le métal et réparer les unités endommagées. Vous aurez par la suite la possibilité de créer des robots constructeurs (marins, aériens ou terrestres).... et attention au but de quelques minutes c’est une véritable ruche avec des dizaines d’unités qui s’agitent sous vos yeux (et je ne vous explique pas le bordel pour organiser tout ça).

A l’attaque !

Une fois, vos forces constituées vous partez à l’assaut : Et ça explose dans tous les coins (et les explosions, c’est une des réussite du jeu, sont très bien faites!). Bon ça donne un côté jeu je-pète-tout-ce-qui-bouge, mais si on regarde bien, on voit les unités contourner les arbres pour avoir un meilleur angle de tir. Et c’est en escaladant une montagne que vous vous rendez compte que le relief est pris en compte. Et oui... vos unités voient plus loin, tirent plus loin, ont de la peine à monter et descendent à toute vitesse (plus c’est haut, plus c’est beau...). Vous arrivez même à utiliser la topographie pour vous camoufler. L’IA est également assez développée pour éviter que les unités ne se laissent canarder sans réagir (et c’est un plaisir de pouvoir laisser ses unités se débrouiller seules :-) ). Ainsi le jeu prend un aspect très tactique et c’est une de ses qualités.
La tactique prend encore plus d’importance lors des parties en réseau (jusqu’à dix joueurs). On est, certes, toujours à court de moyens (Bordel ! ça peut pas aller plus vite ces usines !), mais le fait de devoir passer un minimum de temps dans la gestion des ressources ajoute un plaisir certain aux joueurs qui sont surtout intéressés par le côté tactique.

Mais il est où le scénario ? ? ?

Cherchez pas, y en a pas ! Et oui contrairement à Starcraft qui nous propose un scénario avec de multiples rebondissements dignes de Shakespeare, les ordres de missions de TA que vous aurez à effectuer se résument à : Débarquer, tout casser et repartir :-).

Et une édition Gold !

Oui, vous avez bien lu, il s’agit d’une édition gold alors près voir fait les deux campagne qui se composent chacune de 25 missions, vous pouvez installer les missions supplémentaires qui se trouvent sur les data-discs. Et avec Battle Tactic et Core Contingency, ce ne sera pas quelques heures de sommeil qu’il vous manquera, mais quelques années, sans compter que Core Contingency amène de nouvelles unités par douzaines...

Vous hésitez encore ? ? ?

Bon d’accord, il a l’air un peu vieux (en fait, il l’est), moins imaginatif, moins beau que Starcraft. Bah c’est un détail... TA est une création de très bonne facture. Et comme il risque d’être le dernier jeu du genre avant une transformation profonde du genre par la 3D temps réel.... Et comme rien n’est prévu sur Mac.... ben si vous ne l’achetez pas, vous risquez d’être au régime pour un bon bout de temps.